Peut-être, vous ne vous sentez pas autorisé à porter un avis. Vous ne trouvez pas de formules pour dire la force ou les faiblesses d’un texte.
Sortez de vos maisons, fréquentez les lieux où les voisins se rencontrent : stades, marchés, portes des écoles ou parvis des églises. Vous croiserez des gens qui se filent des conseils (équipement performant), se donnent des adresses (concours de dominos), partagent des astuces (distraire les enfants). De quel droit commentent-ils leur quotidien, eux qui ne sont ni des champions olympiques ni des pédagogues diplômés ? Tout simplement, ce sont des gens comme vous et moi, ni gourous ni coachs, des personnes de bonne volonté qui se disent ce qu’ils pensent, ce qu’ils ressentent et comment ils s’y prennent pour avancer.
Craignez-vous blesser les destinataires ? Nous sommes là, en intermédiaires. Notre rôle est de synthétiser vos avis, pas de dénoncer nos sources. Si, au final, 60 remarques soulignent une même erreur, elle ne sera transmise qu’une fois à son auteur. Et si votre seul avis en imagine une qui n’en est pas (aménagement de 1990, évolution du vocabulaire, régionalisme, etc.), nous vérifions avant de la communiquer. Quant à vos encouragements et votre satisfaction, ils sont tous synthétisés et retranscrits !
Nous vous savons gré de votre silence, il nous donne moins de travail qu’un flot de messages. Votre retenue vous honore et nous soulage, mais elle dessert les lauréats qui attendent vos commentaires.