Le thème générique pose le cadre : Les éléments dans tous leurs états ! Les plus observateurs jugeront que le plus intriguant est le point d’exclamation final ; les plus studieux annonceront les 4 heures avant de rendre la copie. Les nouvellistes s’intéresseront davantage aux conditions du concours organisé par l’Institut Polytechnique de Paris, dont la remise des prix aura lieu au Panthéon en mai prochain.
Il vous reste quelque temps pour écrire une nouvelle enflammée (élément 1), dans l’air du temps (élément 2), la laisser pousser jusqu’à 12 000 dans une bonne terre (élément 3) et se jeter à l’eau (élément 4) : l’œuvre originale et unique sera déposée avant le 1er février. Quatre catégories sont ouvertes aux étudiants des Grandes écoles, aux élèves du secondaire, aux francophones du monde entier et aux autres créateurs. De quoi accueillir un maximum de candidats.
"Le concours de nouvelles Avancées (notion originale et concept abstrait) de l’Institut Polytechnique de Paris propose un thème pluriel autour des éléments, ceux des Anciens et ceux de modernes, de leurs associations et de leurs transformations qui font la multiplicité et la complexité de la matière. La matière (et pas seulement la grise), les origines de la vie, l’univers, la diversité, les mutations et transformations sont au centre de la thématique" clame la présentation sérieuse et savante (hormis les parenthèses qui se sont glissées toutes seules).
Le site annonçant le concours s’ouvre sur une merveilleuse citation qui, à elle selle, mérite la visite :
Il y a quatre éléments, le feu, l’eau, la terre et l’air. L’Amitié les rassemble et la Haine les sépare.
Signé Diogène Laërce, Vies et doctrines des philosophes de l’Antiquité. Deux réveillons vous attendent pour disserter.