Au fin fond de la Normandie, un village s’active autour de son atelier d’écriture bimensuel au sein du Centre d’éducation populaire de Saint-Nicolas-d’Aliermont (CEPSNA). Les participants, concurrents à diverses épreuves, regrettent, comme les répondants à notre sondage, de l’absence de retour sur les textes. L’animateur leur a exposé la difficulté pour les organisateurs de gérer à la fois l’accueil, la sélection des récits, l’orthographe aléatoire, les hors-sujet, les bonnes idées mal exposées et les mauvaises agréablement tournées ; plus les commentaires, avec le risque de tomber sur un mauvais coucheur qui ne veut entendre que du bien de son œuvre « géniale » à ses yeux et « nulle à ch… » au goût des lecteurs. Autrement dit, tout le monde a ses bonnes raisons de se plaindre !
Comment savoir qui dit vrai et qui exagère ?
Le même animateur leur a suggéré de franchir le rubicond, se transformer en sélectionneurs et offreurs de retour, sur un pied d’égalité puisque candidats et jurés seront des auteurs en herbe ! Mal lui en a pris : « banco », a répondu la bande d’écrivaillons.
Pour tout connaître de cette idée qui verra le jour en octobre prochain, le club a ouvert une page de son site où les écrivains amateurs expliquent leur intention.
Avant de se lancer tête baissée, ils se tiennent à l’écoute des suggestions, attentes, avis, témoignages, expériences. Bref, de quoi cogiter et faire au mieux.
Lien : atelier d’écriture du CEPSNA.