Commençons par le commencement : le constat de la réalité des faits.
Alors que le précédent concours a accueilli 82 candidatures sur un sujet précis : Dans le noir, le second qui offrait le choix entre les dix mots de l’opération Dis-moi dix mots n’a reçu que 52 nouvelles, soit une diminution de 37 %. Peut-être que noyé dans la masse des opérations lancées par l'opération ministérielle, le concours de La Nouve a manqué de visibilité ?
Second enseignement : l’indiscipline des candidats. Quatre ont été éliminés dès l’accueil, car leur nouvelle portait un titre ne respectant la règle d’utiliser un des dis mots soumis. Souvent, nous avons prévenu les auteurs, mais ceux qui ont attendu le dernier jour n’ont pu être contactés. Deux textes sont refusés, car ils comprennent des caractères trop peu nombreux ou excédant le plafond fixé… La règle, c'est la règle, même si elle est dure.
Dernier point d’étonnement, et un tantinet consolateur : les auteurs étrangers ont explosé, passant de 12,50 % des textes reçus à près de 35 %. Les lectures vont permettre de voyager à travers la Suisse, la Belgique, l’Allemagne, le Gabon et jusqu’au Canada. Souhaitons qu'elles fassent rêver.
Des dix mots, un seul n’a inspiré personne : le verbe rythmer ! L’espoir de recevoir une proposition est resté vif et vain jusqu’à la dernière minute. Quelques mots ont eu un franc succès, comme synchrone ou avant-jour.
Pour l’avenir, de légères transformations sont apportées : après le refus des formats PDF qui entraînaient plus de travail que d’agrément, les textes présentés à l'avenir devront être exempts de mise en page. Nous fournirons les paramètres que nous utilisons aux auteurs qui le souhaitent, sinon nous les mettrons plus facilement dans la forme souhaitée pour que le jury reçoive des textes similaires dans leur présentation. Éliminer des espaces vides à tire-larigot ; supprimer les tabulations encombrantes en début de paragraphe ; transformer les énumérations de chaque parole d’un dialogue sont autant de corrections qui consomment un temps déraisonnable. On comprend que les éditeurs éliminent purement et simplement ces tapuscrits en s’épargnant de telles contraintes.
Quant aux organisateurs, nous envisagions un récit par mot, nous avons opté pour un classement qualitatif : les dix meilleurs, quel que soit le mot retenu.
Nous avons déjà "aligné" la formulation du règlement à l’écran et la version téléchargeable (Stéphane a eu raison de signaler ces imprécisions).
Nous avons supprimé l’envoi via la rubrique "contact", car un seul fichier peut être expédié, alors que deux sont exigés dans la règlement : texte et fiche de participation ; tous les envois sont accueillis à la seule adresse concours@lanouve.fr dont nous sommes fiers d’être titulaires.
Reste le sujet du numéro 3, volontairement large et multiforme : C’est le pompon. Les initiateurs ont attendu jusqu’à la dernière semaine pour se décider ; le choix s’est porté sur un titre unique, comme le premier concours, avec une variété d’acceptions envisageables, comme le second. La seule exigence sine qua non est de retrouver la formule dans le texte ; sans besoin de la mettre en évidence, puisque les nouvelles sont lues ligne à ligne.
De petits pas dans chaque direction permettront sûrement aux candidats et aux organisateurs de se rencontrer jusqu'au 28 mai prochain !