Théophile Gautier, nouvelliste

Pour la plupart de nature fantastique, les contes et nouvelles de Théophile Gautier ont émaillé toute la carrière du romancier. Sa première nouvelle, parue dans le journal littéraire Le Cabinet de lecture du 4 mai 1831 est intitulée La Cafetière, sous-titrée conte fantastique.
En 1833, ses nouvelles paraissent dans Les Jeunes-France et Gautier participe au recueil : Le Sélam, morceaux choisis inédits de littérature contemporaine avec la nouvelle Laquelle des deux, sous-titrée Histoire perplexe.
En 1839, Gautier réunit une série de nouvelles dans Une Larme du diable et continue jusqu’à une dernière nouvelle parue à titre posthume en 1881 : Mademoiselle Dafné.

Le recueil Nouvelles ironiques et fantastiques comprend six récits. Théophile Gautier explore les aspects étranges, merveilleux et ironiques de la vie.
Le nid des rossignols où deux jeunes filles ne vivent que par la musique et donnent des leçons de chant aux rossignols.
Le petit chien de la marquise, tant désiré par son amie Éliante qu'elle est prête à le faire voler.
La toison d’or où Gautier pose la question de l’amour pour un tableau.
L’âme de la maison, où parlent les grillons.
Une visite nocturne qui oppose la science du vol et le goût pour la guerre.
Enfin, l’oreiller d’une jeune fille qui offre des pouvoirs magiques.

Six nouvelles ironiques et fantastiques à ne pas toujours prendre au premier degré.
Gautier excelle dans la création de mondes fantastiques où le surnaturel se mêle souvent à la réalité, offrant des récits où le bizarre et l'extraordinaire sont intégrés à des situations du quotidien. Ces nouvelles reflètent la maîtrise de Gautier dans l'art de la narration fantastique et de l'ironie, offrant des histoires où le lecteur est transporté dans des univers fascinants où l'étrange côtoie le familier.

Lien : Bibliothèque numérique romande