Le Secrétaire est sur les genoux ; il passe des heures devant son écran à réceptionner les textes, les enregistrer, les mettre en forme avant de les transmettre aux membres du jury. Facile à dire, mais fastidieux à faire : certaines copies reçues présentent des mises à page à faire pâlir les dactylographes. Et que je tabule par ci, que je mette les dialogues en énumérations avec guillemets et italiques pour être sûr que ce sont des paroles et rien d’autre. Au final, il semble plus agréable d’être parmi les lecteurs, même s’ils souffrent des longueurs où il ne se passe rien, des descriptions qui répètent trois fois le même détail pour s’assurer qu’il ne sera pas oublié.
Le Président a donné une consigne à son équipe : jeudi soir, on débranche et on attend dimanche minuit ; la boîte de courriels ne va pas déborder. Lundi matin, tout le monde sur le pont pour enregistrer, uniformiser les textes, élire les meilleures nouvelles et former le numéro 1. Il préfère avoir une troupe fraîche qu’une bande de Pieds nickelés aux bras cassés et au moral dans les chaussettes. Lui aussi a besoin de souffler, à l'écouter le règlement de la prochaine édition sera strict : puisque les candidatures débordent en nombre et en qualité, exit le moindre manquement à la présentation !
La Trésorière quant à elle est aux anges, la cagnotte en bas des écrans reçoit des dons, assortis d'encouragements amicaux. Pas de quoi payer un week-end de balnéothérapie à l’équipe de bénévoles, mais la "ministre des finances" milite pour acquérir un nom de site "bien à nous", sans celui de l’hébergeur accolé. Affaire à suivre...
Bon week-end à tous. Lundi, on reprend du service, au programme : enregistrer, mettre en forme, lire et débattre. Avant les pugilats piterniens, silence radio et doigts de pied en éventail !