Béton Production organise le Prix 93.6 destiné à récompenser des auteurs d’une micro-nouvelle entièrement inédite. Chaque proposition devra respecter trois contraintes : un titre de 6 mots maxi, un texte de 93 mots maxi (titre non compris) et s’inscrire dans le thème imposé : "Et pourtant elle tourne." Les candidats devront respecter une seule contrainte : résider ou être domiciliés en région Centre-Val de Loire.
La micro-nouvelle sera envoyée avant le 16 février 2024 par le formulaire disponible sur ce lien et les infos sont disponibles sur cet autre lien.
Enfin, pourquoi 93.6 comme nom du prix ? Parce que c’est la longueur d’ondes de Radio Béton à Tours, où seront lues les micro-nouvelles lauréates.
De leur côté, Galaxies et Géante rouge organisent le Prix Pépin, qui distingue des micro-nouvelles. Là, les textes, inédits, se réduisent à 300 signes et espaces, titre compris (oui : trois cents, pas trois mille, et des signes, pas des mots !), constituant quand même un texte cohérent, rattachable à la science-fiction. Le titre obligatoire est compris dans les 300 signes.
En résumé : 300 signes de SF tout compris ! Le règlement atteste que les juristes pointilleux n’ont pas leur mot à dire : les délibérations, les récompenses et les honneurs ont tous un caractère des plus aléatoires. Comme pour les nouvellettes de La Nouve, l’ambiance est à l’amusement, sans enjeu ; la grande différence est de se concentrer sur le caractère science-fictionnel du débat.
Pour ceux qui se demandent ce que sont des micro-nouvelles de 300 signes et ceux qui veulent s’en inspirer avant de déposer la leur avant le 31 mars, le Prix Pépin présente toutes celles retenues depuis 2005… de quoi lire et cogiter. Quelques-unes valent le détour !
Une troisième initiative vaut le détour : la revue 1PPECQ (1 Poème Polychrome En Code QR) est une revue numérique de poésie dans laquelle chaque poème est présenté en code QR. Original ! Les poèmes doivent être courts (entre 200 et 1000 caractères environ, titre et nom du poète compris) pour donner des codes QR lisibles par toutes les applications.
Des codes QR, mais pourquoi ? Pour poétiser ce code à la mode qui est peu poétique et qui a été associé au passe-sanitaire et à la pandémie, et pour proposer une revue abstraite et colorée. Sur ce dernier point, c’est très réussi !
La revue est disponible en PDF et en ligne : visuellement, ça donne une série de carrés de pictogrammes. À voir au moins une fois dans sa vie !
Enfin, rappelons notre propre adresse avec sa nouvellette offerte dans la lettre hebdomadaire : thème libre, taille de 1 000 signes, titre compris… et patience avec de trouver son envoi en bas de livraison.