Louis Pergaud, né en 1882 dans le Doubs, suit les traces de son père et devient instituteur à Durnes (Doubs) en 1901. En 1904, il fait paraître un premier recueil de poésies, L’Aube. Il déménage à Paris comme clerc puis comme maître d’école, mais sa plus grande passion est l’écriture.
Sa première publication en prose parait dans le Mercure de France en 1910, le recueil de nouvelles s’intitule De Goupil à Margot (sous-titré Histoires de bêtes) et lui vaut le prix Goncourt 1910 face à Guillaume Apollinaire, Colette et Gaston Roupnel. Ce souvenir montre que la dévaluation de la nouvelle vis-à-vis du roman n’est qu’une vue de l’esprit passagère et non une évaluation objective.
Louis Pergaud ne dort pas sur ses lauriers et publie l’année suivante un nouveau recueil de nouvelles où le personnage principal de chaque nouvelle est toujours un animal, dont La Revanche du corbeau. Puis vient le roman que tout le monde a vu en film : La Guerre des boutons, où apparaît le petit Gibus, mais où il ne dit pas la célèbre phrase imaginée par Yves Robert bien plus tard !
Dès 1914, Louis Pergaud est mobilisé. Le 7 avril 1915, au cours d’une attaque, il se trouve piégé dans les barbelés, blessé par balles. Il ne compte pas parmi les rescapés.
De Goupil à Margot en fichier pour liseuse et tablette (bouton de gauche) et en lecture en ligne