À la base, une idée simple : pour faire face au monde à venir, il est indispensable d’inventer de nouvelles formes de coopération. À la logique de la concurrence qui divise et oppose, les membres du réseau préfèrent un modèle basé sur la collaboration, l’entraide et la solidarité. L’objectif est de rassembler les forces, mutualiser les efforts de communication, associer les compétences et mettre en commun leurs ressources, afin d’obtenir ensemble ce que chacun ne peut pas obtenir seul.
Dégagée des contraintes commerciales qui pèsent sur le roman, la forme courte est, plus que d’autres genres littéraires, un domaine de liberté créatrice, celui où s’invente la littérature d’aujourd’hui. C’est à ce titre, et en raison de sa concision et de sa variété, qui paraissent particulièrement adaptées aux nouvelles formes de lecture, que ces éditeurs publient, diffusent et soutiennent la forme courte.
En se fédérant, ils souhaitent créer une base de données commune qui facilite la collaboration entre éditeurs et structures d’accueil : librairies, médiathèques, centres culturels, sites internet, etc. Plus forts, ils comptent participer de manière conjointe à des salons et festivals à forte notoriété et fréquentation. Ils ont déjà organisé un événement littéraire, la Journée de la nouvelle et le réseau veille à dresser des ponts avec les différents acteurs du monde de la nouvelle, comme La Nouve, qui a déjà mentionné les membres dans son annuaire des éditeurs.
Lien : Réseau de la Nouvelle