« Sans se prendre au sérieux mais tout en recherchant la qualité rédactionnelle, L’Éponge a pour objectif de devenir une sorte de laboratoire d’expérimentations artistiques dans lequel il n'y a pas de contraintes thématiques ou de frontières créatives. La ligne éditoriale de L’Éponge, définie par ses deux cofondateurs, Aurélie Gauthier et Jean-Michel Léglise, a pour vocation de permettre la libre expression et la liberté de ton dans ses colonnes. L'objectif de la revue : favoriser la réflexion, la critique, le questionnement et le discernement intellectuel grâce au divertissement et à la connaissance en oubliant la doctrine dite du politiquement correct. (Quand lirons-nous un titre qui revendique la langue de bois, le classicisme et l’ennui dans ses colonnes ?)
» Pour Jean-Michel Léglise, contraindre un artiste avec un sujet ou une illustration pour exprimer à travers un texte, une photographie, une peinture ou un dessin, ses ressentis ou sa capacité à raconter une histoire lui semble aberrant. En effet, l'artiste s'imprègne de ce qui l'environne, il doit pouvoir se sentir libre pour partager ses convictions ou ses inspirations issues de son imaginaire. Toujours pour le cas d'un auteur, ses récits fictionnels ou non doivent être rédigés avec un esprit dégagé de toutes obligations superflues (mais combien d’auteurs s’en fixent eux-mêmes, à défaut de quoi ils procrastinent !). Pour que la production soit sincère et authentique, l'imagination doit se laisser porter dans un espace sans entrave.
» Une contrainte artistique ? pourquoi pas car elle ne concerne que la forme et non le fond. Une contrainte de thème ? C'est un frein intellectuel qui biaise l'idée elle-même (point de vue qui mériterait des arguments tangibles). Pour Aurélie Gauthier, il est important et nécessaire qu'il y ait de la diversité créative et thématique dans une revue.
» L’Éponge espère insuffler une certaine liberté de pensée artistique – un courant – dans les esprits et dans le temps. Aussi son slogan La revue où les artistes s'imprègnent de leur époque pour éclairer les esprits devient évident.
» Pour les prochains numéros de la revue, L’Éponge recherche des artistes possédant dans leurs tiroirs, dans leurs classeurs, sous leur lit ou ailleurs, une production personnelle prête à être publiée et inédite : poème ; nouvelle courte de 19 000 caractères maximum ; philo en 4 000 caractères ; photographie ; dessin ; BD courte de 2 planches au maximum ou caricature. Il n'y a pas de thème imposé mais un lien avec la société dans laquelle nous vivons. » (les nouvelles à caractère historique ou fantastique sont donc exclues !).
La Nouve a largement repris la présentation du site de L’Éponge et s’est exprimée entre parenthèses. Quelques idées semblent génériques, voire contestables, l’essentiel est d’offrir aux auteurs et aux lecteurs des approches variées.
Lien : L'Éponge, la revue où les artistes s'imprègnent de leur époque pour éclairer les esprits