L’arc narratif, quand l’écrivain vise sa cible

Le 15/06/2023 0

Construire son histoire et retenir le lecteur jusqu'à la dernière phrase, tous les auteurs en rêvent. Cet objectif a un nom : l’arc narratif.

L’arc narratif est la colonne vertébrale de l’histoire. Grâce à lui, une intrigue semble cohérente : les évènements importants tombent au bon moment, les personnages présentent un destin compréhensible. Pour atteindre cet objectif, le travail préalable à l’écriture est primordial, de l’ouverture de l’intrigue jusqu’à la conclusion.
Quelle que soit la taille du récit, sans oublier que dans une nouvelle celle-ci est courte, le schéma narratif classique comprend 4 étapes : la situation de départ, la perturbation (sans elle, pas d’intrigue), la quête (de solution) et l’état final.

Beaucoup de conseils renvoient à la pyramide Freytag qui schématise la démarche de l'arc narratif.
Les premières lignes d’une nouvelle « classique » exposent le cadre, le personnage et sa situation de base. Un élément vient déranger cette tranquillité et le héros entre dans l’aventure. Il connaît des péripéties (moins nombreuses dans une nouvelle que dans un roman) avant d’arriver au point culminant de sa quête, moment où le lectorat s’interroge : le héros va-t-il s’en sortir ou pas ? Ce moment est le plus important de l’arc narratif, il porte le nom de climax. Trop prévisible ou trop tard et le soufflé est tombé !
Ensuite, il reste à détendre l’atmosphère : la solution arrive avec logique, tout s’explique et le personnage central recouvre sa position de départ (il peut avoir évolué ou revenir à son état initial).
Dans un conte, une morale est souvent tirée de l’aventure ; elle n’est pas indispensable dans une nouvelle où le lecteur tirera celle qui lui convient.

auteur analyse méthode

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