La sélection de l’association À points tirés aborde, avec le sourire, un sujet de la plus haute gravité : le matriarcat chez les mantes religieuses. La nouvelle mène aussi à la science !
Edna veut ma tête, pas celle des lecteurs
Depuis l’école, vous avez appris et retenu qu’aussitôt après sa première copulation, la mante religieuse mâle passe à la casserole, cannibalisé par celle qui l’a dépucelé. Arthur Choupin a signé Edna veut ma tête, le titre semble une déclaration qui, portée devant un parlement, sonnerait comme une motion de censure, mais, confiée par un scientifique auteur d’une thèse consacrée à la "nutrition de substitution par les génitrices en prégestation", ça prend une autre tournure, une bien plus grande ampleur !
Vous vous demandez si cette explication est sérieuse ou si c’est elle qui provoque malgré vous ce mouvement de vos lèvres, savamment appelé rictus ?
Il vous reste à ouvrir le recueil offert en libre téléchargement par À points tirés ou écoutez le non moins savoureux enregistrement qui lui est associé, vous êtes à maturité pour quelques minutes d’ébaudissement zoologique.
Si vous dénichez quelques similitudes en creux entre les états des mantes des deux genres (il n’est nullement question de sexe) et notre société aux mâles dominants, rassurez-vous : vous êtes dans le vrai.
Et surtout, croquez, dévorez, savourez jusqu’à la dernière ligne, sinon comme certaines mantes femelles d’Arthur Choupin, vous risquez de rester sur votre faim !
Lien : Edna veut ma tête
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