Pour l’écriture d’une nouvelle policière, les étapes sont les mêmes que pour tout autre récit court : définir le sujet, réunir les éléments, les organiser, rédiger et vérifier sans cesse jusqu’à la perfection. Le problème est donc dans la longueur.
Un polar de 300 pages offre plus de place au rédacteur pour naviguer entre les indices, les fausses pistes, les interrogatoires, étaler les contradictions, les mensonges et les révélations tardives.
Les recherches sur la toile, en quête de méthodes pratiques, ouvrent beaucoup d’articles adressés aux enseignants qui veulent mener ce type de rédaction avec leurs élèves : "Les enquêtes policières ont la cote, comme en témoigne l'engouement pour les escape games" annonce le blog Edumoov.
On a même trouvé un site (sous silence) avec une méthode en douze étapes, où on construit l’intrigue en 1, on se documente en 6, on soumet à la classe en 8 et on invente des péripéties en 9… le calvaire des enquêteurs qui découvrent le sentiment de tourner en rond !
Madame Kea Ring dresse le parallèle entre la construction d’une nouvelle policière et celle de la nouvelle dite classique. Elle divise le genre policier en roman d’énigme, roman noir, suspens, thriller, historique, humoristique, espionnage. Puis, elle conseille de réunir les ingrédients suivants : le crime et le mode opératoire, l’enquêteur, la victime, le coupable et son mobile, les autres suspects, la solution, les indices et les fausses pistes. Avant de conclure : "Dès que vous avez une idée précise de tous ces éléments, vous pouvez enfin planifier votre nouvelle en suivant le schéma narratif et ensuite l’écrire."
Comme nous, elle propose une démarche progressive partant du sujet et passant par le recueil d’éléments et leur organisation.
Ainsi, vous disposez des éléments à réunir, vous connaissez la démarche générique d’une écriture , vous n’avez pas envie qu’on vous tienne la plume ! Alors bon courage et intriguez vos lecteurs.
Lien : Écrire une nouvelle policière