1/ Identifier les moments propices
Trouver du temps pour soi n’est pas toujours évident, surtout quand le planning est plein à craquer.
Dans ce cas, essayer d’identifier les moments de la journée pendant lesquels l’énergie est forte et ceux où elle faiblit. Dans les premiers, placer les activités nourrissantes, les passions, les hobbies. Dans les seconds, les idées d’actions plus reposantes, comme méditer, lire, prendre un bain. Prendre du temps pour soi, c’est aussi apprendre à mieux se connaître et pouvoir prendre soin de soi.
2/ Utiliser les petits créneaux
Pas besoin de beaucoup de temps disponible. On peut s’occuper de soi sur de tout petits créneaux, même de cinq minutes.
Par exemple, la prochaine fois que cinq minutes "se libèrent" ou semblent disponibles, plutôt que d’aller sur le téléphone, lire les courriels ou zieuter les réseaux sociaux (des infos qui viennent de l’extérieur), prendre des notes, brouillonner des phrases, délirer par écrit.
Juste cinq minutes qui feront une différence énorme sur ton sentiment d’avoir le temps d’écrire ou celui de ne jamais pouvoir s’y adonner.
3/ Limiter les distractions
Le mot a un sens : le divertissement ne signifie pas la détente, mais le détournement d’attention vers autre chose ; il a la même racine que l’expression faire diversion.
Après coup, on juge ces choses plus abrutissantes plus que nourrissantes : les réseaux sociaux, les ragots, la télévision regardée pour combler du vide.
Sans culpabiliser — car un ragot peut nourrir un personnage, la télé fournira peut-être une intrigue — il est sain de repérer ces moments de distraction et en détourner vers l’écriture. Cinq minutes multipliées par 3 fois le matin, 3 fois l’après-midi et 1 fois dans la soirée, calculez le résultat : la demi-heure est dépassée. Et si chaque séquence mesure 10 minutes, vous doublez la mise.
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Lien : La Nouvethèque - Du temps pour écrire