Les conseils pour tenir votre parole sont nombreux, mais comment disait ma grand-mère : les conseilleurs ne sont pas les payeurs ! Ce à quoi elle ajoutait elle-même : dire, c’est bien, mais faire, c’est mieux !
Donc lisons les conseils et passons à l’action.
Le feu site ecrivain-en-devenir présentait la méthode de Malik Kahli pour pousser l’écriture d’un roman jusqu’à son terme. Le site a disparu, mais le livret présentant la méthode est toujours en mémoire.
Trois conditions initiales sont à remplir avant de se lancer.
D’abord, choisir un endroit calme ou inspirant l’écriture : le hamac ou la table sur la terrasse, dans un café ou à l’extérieur. À chacun de voir où il se sent le mieux.
Ensuite, créer des rituels ; repérer le moment de la journée le plus propice pour écrire, à son goût, à son aise : tôt le matin ou tard le soir, avant le lever ou après le coucher de la famille, à l'heure de la sieste, quand "tout le monde" est à la plage. Une fois que ces instants sont cernés, il reste à s’y tenir. Aucun faux-fuyant n’est permis, il faut écrire chaque jour jusqu’à ce que la contrainte devienne une habitude, puis un besoin.
Ce rituel impose de se couper de pas mal de distractions : télévision, internet, téléphone, messagerie, etc. La période des vacances est plutôt synonyme de tentations !
Enfin, la régularité est le dernier des trois ingrédients de base : écrire TOUS les jours. Pour savoir où on va, Malik Kalih conseillait de se fixer un nombre de mots ou de signes minimaux à écrire par jour. Il suggérait de commencer petit (par exemple 250 ou 500 mots, 3000 signes…) et de s’y tenir, plutôt que voir grand et se décourager.
Formidable, vous avez votre petit coin douillet, la ponctualité est votre sœur jumelle et vous avez la sagesse de vous limiter à 100 mots (petit, tout petit). Mais comment démarrer ?
Le conseiller du site disparu avait prévu le problème : "Si vous ne vous sentez pas inspiré, écrivez tout ce qui vous passe par la tête. Au pire, commencez à recopier un texte. Le simple fait de dégripper la machine vous permettra de vous lancer derrière, avec vos propres mots et vos propres idées."
En guise de coup de pied au-derrière, il concluait l’article par un calcul simple, mais imparable : Même si vous n’y passez que quinze ou trente minutes, à la fin de la semaine, la différence sera mesurable comparée à 0 minute passée à écrire. Si vos promenades vous mènent à Lapalisse, vous aurez une pensée pour nous !
Bonnes vacances rédactionnelles en respectant scrupuleusement ces 3 points. À la rentrée, vous aurez l'entraînement pour un prochain concours.