La Nouve n’a jamais maquillé son organisation associative, qui repose sur une minuscule équipe de 5 personnes : Jean-Patrick aux commandes, Marie-Claude et Robert en rabatteurs d’infos, commentaires et notes de lecture, Gaby à la technique et, Melissa qui apporte sa contribution à la correction du magazine. Le plus jeune a décroché son bac et part vers des études plus haut en niveau et plus loin en kilomètres : bon vent, moussaillon. L’équipe est heureuse pour lui et continue à trois, avec deux alliés lointains : Gabriel et Melissa.
Quant au "meneur", Jean-Patrick, il s’éclipse demain jusqu’à la fin octobre dans une résidence artistique à l’abbaye de la Prée (Indre), où il sera accueilli par l’association Pour que l’esprit vive. Il a consommé son été à peaufiner le plan détaillé du roman qu’il va écrire, consacré à la maltraitance intrafamiliale d’une personne âgée. Un sujet délicat dont 65 % des Français pensent qu’on ne parle pas assez (sondage Crédoc, janvier 2023) et qu’il rumine depuis belle lurette.
Il a glané une montagne d’informations et s’y consacrera à 100 %, éloigné de tout engagement, des obligations quotidiennes, jusqu’à s’isoler afin de "ne pas se rater" !
Autant de points qu’il relate depuis le mois de juin dans son blog Journal d’écriture.
Ils partirent à cinq, il n’en reste plus que deux !
La moitié d’équipe se sent déroutée par la technique et la masse de travail. D’autant que le calme recherché par leur "chef" cache une autre donnée pratique : le territoire en zone blanche ! Difficile d’échanger par voie numérique, même en dilettante. Quand il réussira à établir une liaison, Jean-Patrick privilégiera un article dans son blog.
Résultat : les équipiers, suivant le principe mieux vaut ne rien faire que mal faire, ont pris la décision de suspendre le concours trimestriel, mettre les actualités de La Nouve en stand-by (ils profitent de l'absence du censeur pour utiliser du franglais) et sa lettre d’information en sommeil (il risque quand même de relire dans leur dos).
La page d’accueil du site annonce la situation pendant les sept semaines à venir.
Ce n’est qu’un au revoir, nous nous reverrons en novembre.