En fouillant un peu la toile, l’internaute constate que les concours de nouvelles pullulent et le monde universitaire n’est pas en reste.
Souvent les épreuves sont réservées aux étudiants ou aux personnels, ce qui se comprend quand on lit qu’à Paris 3, plus de 130 plumes ont participé à la 27e édition du concours, sur le thème Fil. D’autres établissements ouvrent leur initiative à l'extérieur, comme Paris 8 qui accueillent les textes de « tous les membres de la communauté universitaire de Paris 8, aux habitants du département de la Seine-Saint-Denis et à ceux qui y travaillent » : là, on change d’échelle !
Quel intérêt pour les "vieux" qui ont quitté les bancs d’école depuis des décennies ou les "derniers de la classe" qui n’ont jamais mis les pieds dans les facs ?
Il est double : d’abord, les sujets proposés ne sont pas des propriétés privées exclusives, chacun peut s’en inspirer librement. Ainsi Racines (Paris 8), Quel talent ! (Rouen), La surprise (Le Mans), Nouvelles frissonnantes (Bourgogne), L’arroseur arrosé (Angers), Survivre (Lyon 1) ou Vol (Paris 3) ouvrent bien des horizons aux auteurs solitaires, même aux cancres.
L’autre raison de s’attarder aux sites universitaires est leur générosité. En effet, quelques-une permettent la lecture en ligne ou le téléchargement des œuvres lauréates. À l’exemple de Paris 8 qui fournit chaque année un fichier téléchargeable au format pdf : Ivresse en 2020, Souffle en 2021 et Chance en 2022.
En découvrant les résultats, vous trouverez de quoi occuper vos soirées d’hiver avec d'agréables textes (souvent évalués par des enseignants, bibliothécaires et étudiants eux-mêmes, donc des approches croisées) et vous interroger sur les idées toutes faites, toujours pessimistes, sur la place du format court.
Lien : page du concours à Paris 8